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EDTS en vadrouille
9 juin 2010

Session de juin : qui y sera ?

Eh ouep, pendant que certains continuent leur escapades sous le soleil des tropiques ou sous la pluie française, d'autres restent enfermés sans voir le jour, face à un écran qui est devenu depuis quelques temps leur seul compagnon.

Le 15 juin approche, les nuits se raccourcissent et le stress monte...

Qui seront ceux qui inaugureront les premières séances de lapidation publique ??

Qui a gardé le sang froid et le courage d'affronter dès maintenant cette dure étape ?

Face à la solitude, un appel général est lancé pour savoir de qui sera composée l'équipe de la session de juin.

Bon courage à tous ceux-ci
On se retrouve le 15 ou au pire le 22 dans notre chère demeure parisienne,

PS : les autres qui ont encore plusieurs mois pour profiter de leur terrain sont priés de ne laisser aucun commentaire désagréable ; )

De retour du Pérou... Sandrine 

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Commentaires
S
Ca y est, nous avons passé la rude épreuve des oraux... où nous étions au final seulement quatre dont trois de la promo de cette année... à savoir Alix, Arnaud et moi même.<br /> <br /> Il en va sans dire que les conditions dans lesquelles nous avons passé nos oraux n'auront certainement rien à voir avec celles de septembre : en effet, nous sommes restés en salle chevalier, avec un petit public (d'ailleurs, merci à ceux qui sont venus nous encourager durant cette épreuve), en commençant la journée à 11 heures.<br /> <br /> Il y aurait sûrement beaucoup de choses à dire qui pourraient vous servir avant que vous ne commenciez à rédiger vos mémoires et j'en oublierai très certainement, mais un petit rappel fait toujours du bien, surtout lorsque l'on a passé plusieurs mois la tête dans le guidon sans vraiment prendre du recul...<br /> <br /> Alors voici les quelques petits conseils qui ressortent à la fois de mon cas particulier et des commentaires faits en général par notre cher jury.<br /> <br /> Mémoire :<br /> - n'oubliez pas de ne mettre dans votre bibliographie que les oeuvres que vous citez dans le texte de votre mémoire (les ouvrages lus et non utilisés dans la rédaction peuvent apparaître dans une partie "Bibliographie consultée" ou un intitulé du genre).<br /> - Si votre sujet est complexe, veillez à développer certaines parties de manière approfondie, quite à en résumer d'autres... il semble préférable de se focaliser sur certains points spécifiques par rapport à votre problématique et stage plutot que de tenter de tout présenter<br /> <br /> Bien entendu, n'oubliez de suivre les conseils que Richard nous avait envoyé par rapport à la mise en page et les règles d'écriture.<br /> Compte tenu que vous serez une trentaine en septembre et que le jury n'aura que tres peu de temps pour lire vos mémoires, pensez à ce que ces derniers soient clairs et fluides à lire.<br /> <br /> Bref, vous savez surement déjà tous cela mais des fois ca fait du bien de relire ce genre de commentaires...<br /> <br /> Enfin, petit clin d'oeil personnel au regard de mon cas particulier et car notre jury est composé à moitié par de pures anthropologues :<br /> <br /> - N'oubliez pas de vous "situer" lorsque vous retranscrivez votre stage dans le mémoire. Derrière "situer" je pense (car ca n'a pas été facile de me le faire expliquer par le jury) que cela signifie qu'il faut que vous présentiez quelle a été votre position quant à votre terrain. cela pourrait se traduire par : quelle a été votre approche, la position personnelle que vous avez prise au sein de la structure d'accueil, de la population, etc. afin d'aborder votre problématique ?<br /> <br /> Enfin voilou, c'est un premier jet d'idées...<br /> pour ceux qui ont envie d'en parler et de réagir à ces remarques...<br /> Bienvenu-e-s<br /> <br /> Bon courage à vous tous
S
bonne idée le journal auditif ! moi, je l'ai fait sur papier, et il me servira à prendre de la distance lors de l'écriture du mémoire, pke c sur que nos interprétations sont influencées par nos états d'âme du moment...<br /> la recherche, stimulant ou pas ? hmmm ca dépend du sujet, de notre solidité au moment où on s'y frotte, de l'équipe qui t'entoure, tout ca tout ca...<br /> moi ca me fait plaisir de me pencher sur un sujet et de faire évoluer la pensée autour... c'est comme un jeu. ok, c plus fatiguant que de jouer à la balançoire, mais bon...<br /> mais j'avoue que ça enlève beaucoup de simplicité à la vie. Prises de tête, recherche d'un mieux, etc etc<br /> au moins, ces qq mois nous aurons permis de voir si ça nous collait ou pas !<br /> <br /> allez, ciao ! moi, je m'attèle à la rédaction d'un projet de thèse
M
"la recherche ça rend vivant"<br /> moi ici c'est pas trop mon cas. Moi qui d'habitude au quotidien me sens plus vivant que la Vie je connais ici une passe morbide, atrophiante, un vide intérieur parfaitement indicible... <br /> La recherche peut-être excitante j'en convient mais laquelle ? et dans quel carcan de l'esprit ? quand une autre forme de recherche me mêle à la recherche qu'on nous demande, qu'on nous impose, comment ne pas se noyer ? D'ici, j'envisage davantage des naïades symboliques dans d'autres soupes que celle de l'intellect, mais bon. me dit qu'il faut peut-être d'abord écouter notre écho-anthropologie avant de se réclamer éco-anthropologue.
A
j'y serai avec toi sandrine, serons-nous seules? Ca fait du bien de vous lire, alors pour ce qui est des questions existentielles...et méthodologiques (mais quelle est au juste la différence, je ne sais plus bien) : moi j'ai fait un journal sonore, ça m'a bien aidée à comprendre combien le type d'infos qui faisaient sens pour moi à l'instant t étaient très liées à mon état d'esprit du moment. La rédaction, je l'ai commencée pendant l'enquête (session de juin oblige), et je dirais qu'un mois c'est un peu juste quand on a beaucoup de matériau, et que 80 pages c'est bien court. Une école du renoncement donc! Et forcément, pas très contente du résultat...pour paraphraser Loulou (cf. post précédent), "je suis devenue je sais pas quoi" : éco-anthropologue? commentatrice illégitime? habitante habitée? agitatrice dérisoire? zola de bazar? mangeuse d'algues? Pour les amis qui se disent que les errances des autres pourront peut-être les aider, je vous envoie mon pavé, issu de ma noyade symbolique dans la soupe, la salade, les épinards, sous la croûte et dans le jus...petite perle issue de mes entretiens, à méditer : "on est beaucoup plus dangereux mort que vivant". Bises à tous!<br /> ps - même si ça se voit pas dans mon message, la recherche ça rend vivant alors peut être moins dangereux...et heureux?
J
Je serais pour ma part en train de me torcher au rhum brun local sur une plage de sable noir en me prenant pour Bob Dylan et en buvant a la santé de Brel enterré dans nos îles <br /> De toute façons après vous allez nous narguer car vous serez sans emploi mais je compati aussi a votre torture puis enfaite non, DDA représente hahahaha<br /> Allez courage, faite encore pleurer le jury (médiocrité ou excellence) <br /> Pas de chance pour ceux qui auront Batestti dans le jury (alors là ta virgule je l'aime pas trop en page 34)<br /> Au fait c'est quoi vos jury ? <br /> <br /> Bien le bisou, courage vous aurez l'été devant vous et voir mm la vie, penser a venir en septembre ;-)
EDTS en vadrouille
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