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EDTS en vadrouille
6 mars 2010

Tuyau d'une ethnologue

Rebonjour tout le monde, voici des infos sympa que j'ai pu récupérer en discutant avec ma voisine de chambre (la parisienne fan des causses) qui c'est avérée être une ancienne étudiante en ethnologie (coïncidence?).

Il est super important dans le début ("la rencontre") de ne pas s'imposer (surtout si l'on arrive à l'improviste). Il faut juste se présenter et montrer ce que l'on fait, dire combien de temps on reste et enfin, prendre le contact (ou même un rendez vous pour l'entretien).

Lors de l'entretient, il est important de ne pas épuiser l'informateur et donc de savoir terminer l'interview à temps.

Enfin, il est à été convenu après discussion que le stop est un mauvais moyen d'introduction d'un enquêteur. Les personne qui prennent en stop ne s'attendent pas revoir le stopeur ce qui peut entrainer un certain gène lors de la rencontre suivant et donc une fermeture de l'informateur. En revanche, une fois qu'on est connu dans le coin il est même conseiller de stoper. Ca permet d'avoir plus de temps avec les informateurs.

Ce sont évidemment des avis subjectif et qui doivent être adaptés en fonction du terrain.
Bises à tous
Xav

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Commentaires
S
Peut être que le stop n'est pas un bon moyen d'introduction pour un futur entretien, mais il peut être le moment même d'un entretien informel.<br /> Je crois qu'il est important de profiter de toutes les rencontres qui se présentent, que ce soit grâce au stop, dans le bus ou adossé au comptoir...<br /> Aller vers les autres, échanger et amener à la discussion les thèmes qui nous intéresse.<br /> Que cette rencontre soit unique et brève, peu importe, tant que l'on veille à bien prendre note de qui était la personne (cf données basiques requises pour tout entretien).<br /> Bien que parfois cela ne mène pas á grand chose pour notre étude en soi, il s'avère que des personnes que l'on ne croise qu'une fois par hasard peuvent nous donner des contacts ou nous faire prendre conscience de détails (plus ou moins importants) auxquels on n'aurait jamais pensés.<br /> <br /> Du coup, je me promène toujours avec un petit calepin, au cas où...
C
A nous (Johana et moi), il nous a été fortement recommandé d'expliciter très clairement quels étaient les buts de notre recherche et surtout les bénéfices que pouvaient en tirer la communauté locale (reconnaissance, acquisition d'information : "nommer c'est dominer", base d'un futur projet de développement - ah que j'aime ce mot, etc...).<br /> <br /> Bien sûr de passer par les voies hiérachiques locales.<br /> Si possible de se faire présenter à la communauté par des gens déjà connus et qui y sont appréciés... ce qui n'est pas le cas de tous les profs de fac...<br /> <br /> Et le plus dur, se plier aux coutûmes locales : surtout ne jamais refuser une assiette fumante ou une bière bien fraîche... après, un sourire, et à nos stylo de faire le reste!!!<br /> <br /> bonnes cogitations neuronales!!!<br /> <br /> Abrazos desde Mexico
EDTS en vadrouille
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